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Tout commence avec un arrêté pris par le Préfet, de Saône-et-Loire, pour clôturer la chasse au 31 janvier 1999 pour les oiseaux d’eau. Dans le climat très tendu de l’époque, P. Daillant (à l’époque des faits Président de l’Union Nationale des Fédérations de Chasseurs de France et de la Fédération des Chasseurs de Saône-et-Loire) déclare le 4 février au journal Sud-Ouest : ‘La meilleure façon de manifester est d’aller à la chasse’. Joignant le geste à la parole, dix jours plus tard il organise une chasse au gibier d’eau, à laquelle il invite les médias nationaux.
Considéré comme un braconnage au regard de la loi, car en dehors de la période légale de chasse, cette provocation et incitation au braconnage pousse la LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux) à déposer plainte.
En avril 2001, le tribunal de Maçon se prononce, et condamne P. Daillant à payer la somme de 3 800 euros à l’association.
Faisant appel de cette décision, P. Daillant obtient gain de cause avec le rejet de la plainte; néanmoins, dernier rebondissement dans ce feuilleton juridique, la Cour Suprême vient de rendre son arbitrage définitif en cassant l’arrêt de la cour d’appel de Dijon et en condamnant le chasseur à indemniser l’association pour incitation au braconnage des oiseaux d’eau.
Ces ‘petits problèmes’ n’empêche pas P. Daillant de transmettre son ‘bonheur d’être chasseur’ aux enfants de l’école primaire de La Charmée, lors d’une journée découverte du ‘milieu naturel’ avec le concours de la société de chasse locale et des instituteurs.
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