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En réaction à l’exode rural massif, consécutif à cinq années de conflits dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), la FAO (1) a instauré un programme dhorticulture urbaine dans cinq des plus grandes villes de RDC (2). Actuellement, il soutient les petits agriculteurs à produire en milieu urbain 330 000 tonnes de légumineuses par an, contre 148 000 tonnes en 2005-2006, soit une augmentation de 122 % en lespace de cinq ans. En volume, il permet de produire environ 28,6 kilos de légumineuses par an par citadin. Selon la FAO, la valeur marchande de lexcédent de produits horticoles dépasse 400 millions de dollars. Dans les villes de Kinshasa et de Lubumbashi, le revenu moyen annuel de chaque agriculteur est passé d’environ 500 dollars en 2004 à 2 000 dollars en 2010. A Likasi, il est passé de 700 à 3 500 dollars. Des augmentations similaires ont été signalées dans d’autres villes.
En augmentant l’apport journalier par habitant en micronutriments issus de divers types de légumes verts, ce programme contribue à la lutte contre la malnutrition. En RDC, la moitié des enfants souffrent de sous-alimentation chronique. En outre, le programme assure emplois et revenus à 16 000 petits maraîchers ainsi quà 60 000 autres personnes qui travaillent le long de la chaîne horticole, du verger à la table.
Au niveau mondial, le nombre des citadins dépasse aujourdhui celui des ruraux. En misant sur le savoir-faire agricole apporté par les ruraux qui migrent vers les villes, l’horticulture urbaine représente un atout clé pour améliorer la sécurité alimentaire des populations urbaines. Or, celles-ci ne cessent de croître, notamment dans les pays en développement. A lheure actuelle, les principaux freins au développement de cette pratique sont la problématique foncière, l’accès limité à l’eau, les faibles rendements dus à une qualité médiocre des semences, et l’absence à la fois de techniques de production appropriées et de crédit bon marché pour les horticulteurs urbains. Dans le cas de la RDC, laide apportée a notamment consisté en la fourniture de nouvelles variétés, en la réparation des infrastructures d’irrigation et en des travaux de lutte contre les inondations.
1- Organisation des Nations Unies pour lalimentation et lagriculture.
2- Kinshasa, Lubumbashi, Mbanza-Ngungu, Kisangani et Likasi.
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le 10 juin 2011 à 12:00
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