
Recevez chaque semaine l'ACTUALITE d'Univers Nature par email |
180 289 abonnés des Actualités depuis 1999 un STOP PUB numérique offert 5 journalistes |
> Voir tous les chiffres clés
- Comment trouver une mutuelle adaptée à la ...
- Apprendre l’anglais en ligne
- Couper l’eau pendant le savonnage !
- Chaudière à basse température ...
- L’hiver, faut-il hiberner ou préparer le ...
Follow @twitterapi

Alors que 90 % de la population occidentale est contaminée par le bisphénol A (BPA), accusé d’avoir d’importants effets sur la santé (1), son interdiction, dans les matériaux en contact avec les aliments, va intervenir dès le 1er janvier prochain en France.
Depuis de nombreuses années, les effets possibles du BPA sur notre santé ne cessent d’être dénoncés. En janvier dernier, l’autorité européenne pour la sécurité des aliments (Efsa), pourtant connue pour ne pas se précipiter en la matière, n’a ainsi pas hésité à déclarer que les seuils d’exposition au bisphénol A devraient être divisés par dix.
Si l’on trouve du BPA dans de multiples objets de notre environnement, notamment nos voitures et logements, c’est à 80 % via notre alimentation que l’on est contaminé, et plus particulièrement au travers du contenu des boîtes de conserve et autres canettes. En conséquence, l’interdiction annoncée cette semaine par la ministre de l’écologie, Ségolène Royal, était attendue. Elle vient compléter celles prises, en juin 2010, pour les biberons et, en janvier 2013, pour les contenants des aliments destinés aux nourrissons et jeunes enfants.
Simultanément, la ministre a également annoncé œuvrer à une démarche similaire au niveau européen, devant déboucher à la fin 2015. De même, les enfants de moins de trois ans étant promptes à porter à la bouche des objets, la substitution du bisphénol A dans les jouets qui leur sont destinés, mis sur le marché français, devrait être également accélérée.
1- Faisant partie des perturbateurs endocriniens, le bisphénol A (BPA) est reconnu comme ayant des effets possibles sur les systèmes reproductif, nerveux, immunitaire, métabolique et cardiovasculaire, sans omettre le développement de cancers.
>> Réagissez sur cet article avec votre compte Facebook

le 11 mai 2014 à 12:14
3131 articles publiés sur Univers-Nature, depuis 1999
-
Les derniers articles de l'auteur :
- Isolant : quand le carton détrône le papier …
- Les chemins ruraux sauvés par les sénateurs
- Energie solaire : la révolution Rawlemon
Et on le remplace par quoi, en tant qu’agent plastifiant? Du bisphénol S dont les propriétés n’ont pas été évaluées suffisamment? Halte au plastique! Nous aurons peut-être moins besoin de pétrole? Revenons donc aux bouteilles et bocaux de verre consignés, nous nous porterons mieux.
Qu’en est-il des contenants pour le milieu médical – poches pour transfusion et perfusions divers ?
+1
je suis d’accord avec Sophila, quid des effets des substituts du BPA ? énormément de nouvelles molécules sont mises en circulation tous les ans avec des tests réduits au minimum puisqu’aucune interaction n’est testé avec d’autres molécules : le fameux « effet cocktail » de toutes les molécules notamment issues de la pétro-chimie fait de gros dégâts sans aucune réaction de nos autorités « compétentes » ; pire, est maintenant instituée la « dose maximale journalière’ » au-dessous de laquelle rien n’est soit-disant dangereux : il me semble que l’homéopathie a prouvé son efficacité (notamment sur les animaux, donc sans effet placebo) avec des doses infiniment plus faibles que ces DMJ … bref on joue aux apprentis sorciers, toujours pour le business et au dépend de la santé
Si la décision est accompagné par les mesures juridiques pour rendre sa commercialisation répressible sans AUCUN délai, c’est une très bonne mesure .. sinon ça ne va pas être qu’un « pet sonore » … en ce qui concerne son remplacement des récipients contenant du bisphénol A, les bénéficiaires de profits avec l’utilisation de ces récipients ont 6 mois pour en trouver une solution … cette recherche va leur baiser la masse imposable
Qui nous poussent, nous les consommateurs à acheter des boites de conserves, des canettes de bière, d’eau (hélas), de sodas… ?
C’est en famille, à l’école, que les enfants devraient être informés de la dangerosité pour leur santé des sodas, etc…
Il y aurait tant et tant d’info à leur donner…




